Se lancer dans le BIM : aperçu dans l’industrie

  Après COVID-19, BIM doit être le deuxième mot le plus partagé de 2021 dans la construction. En 2022, c’est la dernière adoption de l’heure, et cet outil technologique pour entrepreneurs et travailleurs permet de voir un bâtiment potentiel à travers une conception numérique. Pourquoi ? Pour bénéficier de l’avantage concurrentiel qu’apporte le numérique tel que des estimations plus précises, sauvant aux clients et entrepreneurs des coûts extras. Si vous n’êtes pas encore certain de connaître le BIM, je vous recommande notre article  « BIM : Pourquoi c’est si important  » pour mieux comprendre ce que c’est et ce qu’il fait. Pour l’instant, voyons où en est la BIM en tant qu’outil du secteur de la construction. Le BIM en un coup d'œil Terme signifiant « modélisation des informations du bâtiment », le BIM est une méthodologie qui représente toute la technologie des modèles 3D en rapport avec le bâtiment numérique. Un plan AutoCAD est-il BIM ? Oui.  Comment cela aide-t-il à travailler

L’histoire de la station totale

 

La station totale est depuis un petit moment indispensable aux géomètres du monde entier.



L’arpentage est passé d’une opération d’équipe à une opération d’un seul travailleur grâce à sa robotisation. L’arpentage existe depuis les premiers grands projets de construction et sa précision est essentielle pour créer les fondations de chacun d’entre eux.


Image: Outils d’arpentage de l’Égypte ancienne

Dans l’Égypte ancienne, cela se faisait par une géométrie simple, à l’aide d’un système de chevilles et de cordes. Différents outils mathématiques étaient utilisés dans différentes cultures, mais les principes de la trigonométrie restaient les mêmes (comme l’astrolabe pour les Grecs) et il en serait ainsi pendant des siècles. Au 18e siècle, le théodolite est apparu pour la première fois. C’est un outil mathématique utilisé pour calculer les angles sur les plaines verticales et horizontales, essentiellement un niveau optique.


Tout au long des XIXe et XXe siècles, des améliorations ont été apportées au théodolite pour l’arpentage, mais mesurer de longues distances avec précision restait un défi.  C’est pourquoi le télluromètre a été inventé. Un outil qui a fait son apparition sur le marché dans les années 1950. Le telluromètre utilise des micro-ondes pour calculer la distance. Le décalage de fréquence de sa réflexion sur une station portable permettait aux travailleurs de mesurer avec précision jusqu’à 70 m de distance.

 


La station totale mécanique est apparue pour la première fois en 1971. Depuis lors, elle a toujours été le principal outil des arpenteurs et du marquage des fondations en béton sur le chantier. À partir des années 1990, ces stations sont devenues de plus en plus robotisées, ce qui a permis d’optimiser l’efficacité de l’ouvrier et de réduire le besoin de travailleurs spécialisés pour l’opéré.

Qu’il s’agisse de la station totale robotisée ou mécanique, leurs fonctions restent les mêmes. La dernière innovation de ces outils ne nécessite qu’un seul travailleur et il n’est pas nécessaire de prémarquer les coordonnées sur le plan de l’auto-CAD avant de se rendre sur le chantier. Les plans sont importés dans le logiciel, qui met alors automatiquement en place les points et l’ouvrier peut commencer à marquer les coordonnées. On dit que cette méthode triple la vitesse d’une station totale mécanique et nécessite deux à trois fois moins de travailleurs.

Ces stations totales robotisées font partie des solutions les plus utilisées par les arpenteurs sur les chantiers de construction. Mais les travailleurs utilisent des stations totales depuis de cinquante ans maintenant, ce qui soulève la question suivante : quelle est la prochaine étape dans l’évolution de l’arpentage ?